Calendrier de l'Avent
Joie inébranlable
Noël rend libre
Jour 19
« Ainsi donc, puisque les enfants participent au sang et à la chair, il y a également participé lui-même, afin que, par la mort, il rende impuissant celui qui avait la puissance de la mort, c’est-à-dire le diable ; ainsi il délivre tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient toute leur vie retenus dans la servitude. » (Hébreux 2.14-15)
Jésus s’est fait homme parce que ce qu’il fallait, c’était la mort d’un homme qui était plus que l’homme. L’incarnation consistait en l’enfermement de Dieu dans le couloir de la mort.
Christ n’a pas pris le risque de mourir. Il a choisi la mort. Il l’a épousée. C’est précisément pour cette raison qu’il est venu :
« non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup » (Marc 10.45).
Il n’est pas étonnant que Satan ait essayé de détourner Jésus de la croix : dans le désert (Matthieu 4.1-11) et par la bouche de Pierre (Matthieu 16.21-23) ! La croix représentait la destruction de Satan. Comment Jésus l’a-t-il détruit ?
Hébreux 2.14 dit que Satan a « la puissance de la mort ». Cela signifie que Satan a la capacité de nous faire craindre la mort. « La puissance de la mort » est la puissance qui maintient les hommes dans la servitude par la peur de la mort. C’est la puissance qui consiste à garder les hommes dans le péché pour que la mort survienne comme une chose atroce.
Mais Jésus a dépouillé Satan de cette puissance. Il l’a désarmé. Il a moulé pour nous une cuirasse de justice qui nous immunise contre les condamnations du diable. Comment a-t-il fait cela ?
Par sa mort, Jésus a effacé tous nos péchés. Et une personne sans péché ne peut être condamnée par Satan. Pardonnés, nous sommes finalement indestructibles. Le plan de Satan consistait à détruire le règne de Dieu en condamnant les disciples de Dieu dans son propre tribunal. Mais maintenant, en Christ, il n’y a pas de condamnation. La trahison de Satan a échoué. Sa trahison cosmique est déjouée. « L’ennemi contre nous redouble de courroux, vaine colère ! que pourrait l’adversaire ? L’Éternel détourne ses coups. » La croix l’a écrasé. Et il ne tardera pas à expirer son dernier râle.
Noël rend libre. Libre de la peur de la mort.
Jésus a pris notre nature à Bethléhem, pour mourir notre mort à Jérusalem, tout cela pour que nous soyons sans peur dans ce monde aujourd’hui. Oui, sans peur. Parce que si la plus grande menace à ma joie a disparu, alors pourquoi devrais-je m’inquiéter de petites menaces ? Comment pouvez-vous dire (vraiment !), « Je n’ai pas peur de mourir, mais j’ai peur de perdre mon emploi » ? Non. Non. Non. Réfléchissez-y !
Si la mort (je dis bien la mort ! – plus de pouls, le corps est froid, le fait de quitter ce monde !) si la mort n’est plus quelque chose à craindre, nous sommes libres, vraiment libres. Libres de prendre n’importe quel risque sous le soleil pour Christ et pour l’amour. Plus d’asservissement à l’anxiété.
Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres !
Méditation extraite de « Freed by Christmas and Calvary » (trad. « Libéré par Noël et le calvaire »).